LE BATI

L’église a été construite en 1851.

Des décors polychromes dans le chœur, la nef, les voûtes et les piliers.

Elle a la particularité d’avoir une fontaine à ses pieds.

Comme le montre la carte postale ci-contre, à l’emplacement de l’actuelle salle polyvalente, on trouvait la halle où se tenaient notamment les foires.

La présence de halle est ancienne à Aubigny : sur le cadastre de 1830, elle est dessinée à proximité de l’actuelle église.

Il figure sur la carte de Cassini (vers 1750). Une inscription (mais on voit bien que la pierre n’est pas à son emplacement d’origine) nous indique son existence en l’an III de la République (L.3.R) : Philippe Bochet (P.B.) a été meunier à Aubigny à cette époque, d’après l’état-civil. Rien sur les initiales du couple du niveau inférieur.

Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, le moulin est modernisé par Jean-François-Xavier Martin, meunier et issu d’une famille de meuniers, qui l’acquiert en 1849.

Le dernier meunier, qui se déclare « minotier », est Jean des Termes. Il reprend le moulin vers 1920 mais sera déclaré en liquidation judiciaire en 1925. Il deviendra alors inspecteur des ventes aux Grands Moulins de Strasbourg.

Il reste la roue à l’intérieur, non visible de la route. C’est une roue à augets par-dessus, (l’eau arrive par le haut), de petit diamètre mais de 2 m de large. Comme il y a peu de hauteur de chute, la totalité de l’eau qui arrivait par le petit canal produisait une force motrice de déjà quelque importance. En amont du moulin, de l’autre côté de la route, on peut voir une petite vanne qui dérivait l’eau vers un canal de fuite pour permettre des travaux sur la roue. (Informations Gilles Caruel)

                                                         Photo de la roue à augets par-dessus (Gilles Caruel)