Des sépultures dignes d'intérêt - Carrés G11 à G13

Famille Denis - G11 A3

Descriptif

 

Enclos : 8 poteaux en fonte avec chaîne, flammes retournées (vie qui s’éteint)

 

Lierre, brêlage, croix ronde, creuse. Arbre de vie

 

Pour couler une croix creuse, il faut recourir à des « noyaux », qu’on enlève après la coulée, de façon à obtenir le vide.

 

Bras : vigne, tronc : lierre

 

Généalogie

- Nicolas Alexandre Xavier DENIS, né le 27 avril 1806 à Signy le Petit, sabotier. Fils d’un voiturier, décède la 21 février 1881 à Signy le Petit à l’âge de 74 ans.

+ mariage le 7 octobre 1829 à Signy le Petit

- Marie Anne Victoire PLY, née à Saint- Michel (Aisne), elle a 22 ans en 1829, couturière, fille d’un charpentier.

Deux fils figurant dans la déclaration de décès du père :

o Léopold Auguste DENIS, 50 ans en 1881, sabotier

o Auguste DENIS, 44 ans en 1881, industriel à Saint-Quentin (Aisne)

Jules Picry - Constance Bissieux -G11 A9

Descriptif

 

 

Monument pierre : croix végétalisée, arbre ébranché, lierre, écorce d’épicéa (rusticage)

 

 

Socle : rocaillage

 

Cartouche : simulacre parchemin enroulé

 

 

Généalogie

Un médecin, mais aussi des fabricants de chicorée...

 

- Jules PICRY né le 1er août 1828 à Signy le Petit, docteur en médecine, décédé à l’âge de 67 ans le 14 juin 1895 à Signy le Petit. Il est le fils de Xavier PICRY, fabricant de chicorée, puis rentier, et de Marie Anne Augustine TESTEVINDE, tous les deux décédés à Signy le Petit.

 + mariage le 15 août 1865 à Any-Martin-Rieux, commune de résidence l’épouse.

- Marie Constance BISSIEUX née le 7 février 1834, décédée à l’âge de 90 ans le 16 septembre 1923 à Signy le Petit.

 

Jules PICRY a un frère Pierre Xavier PICRY, né le 10 juin 1826 à Signy le Petit, fabricant de chicorée. Il se marie le 22 août 1849 à Signy le Petit avec Olive Françoise CHUQUET, directrice des postes, originaire du Bas-Rhin, dont la mère décédée en 1848 était directrice de la poste aux lettres.

Tombe inconnue- G11 B14

Descriptif

 

Croix fonte pourpre. Pleine, eucharistique

 

 

 

Végétaux : couronne d’immortelles à la croisée des bras (immortelles ou tanaisies ? dont le nom vient du grec « athanatoia » qui signifie « immortalité »)

 

Raisin et vigne, blé (composants de l’Eucharistie), orchidée au pied

 

Souvenir français

 

 

 

 

Lucien Moine G11 B2 idem Famille Tieffain - G12 B14

Descriptif

Croix de fonte peinte

Extrémités trilobées. On retrouve les 3 lobes 4 fois à la croisée des bras, autour de 3 anneaux concentriques se touchant

Groupe de 5 rayons  X 4

A l’intérieur des bras, fleur à 5 pétales s’ouvrant sur un demi-cercle

A l’intérieur du montant, une amphore entourée du serpent. La queue du serpent touche la même fleur à 5 pétales

Socle formé par 3 grandes feuilles se dressant vers le haut. Ce socle repose lui-même sur un autre socle renversé, formé par 2 feuilles tombant vers le bas

Au pied, tête recouverte à moitié par un voile.

Représentation du serpent des origines essayant de s’introduire à l’intérieur d’une urne (ou vase funéraire, symbole explicite de la Mort)

 

Vanderschelden - G12 A10

Descriptif

Croix de fonte ajourée

 

A l’extrémité, dans une terminaison trilobée, tête d’angelot ailé, ailes recourbées.

 

A la croisée des bras, hostie et rayons en faisceaux (X 8)

 

Sur le montant de la croix, motif floral partiellement caché par le cartouche. Fleurs creuses type volubilis.

 

Au pied, un angelot, la tête appuyée sur son coude gauche, la main droite caressant un agneau couché à ses pieds. Saint Jean-Baptiste désignant l’Agneau de Dieu.

 

Généalogie

Une famille en lien avec le textile...

 

- Henri Emile DHEYGERE, né le 17 novembre 1862 à La Chapelle d’Armentières, tisseur

+ mariage le 12 septembre 1885 à Armentières

- Marie Joséphine VANDERSCHELDEN, née le 5 janvier 1864 à Erquinghem sur la Lys, ourdisseuse (préparation des fils de montage du tissage). Son père était tisseur. Elle décède à Signy le Petit en 1938 (veuve de Emile Dheygere)

o Marie DHEYGERE, décédée à Armentières à l’âge de 6 semaines le 21 janvier 1889.

Piot Gobron - G12 A7

Descriptif

 

 

 

 

Monument en pierre, branches de laurier de chaque côté du tombeau.

Généalogie

Un instituteur, un greffier de paix, un boucher, et surtout un disparu lors des combats en 1915.

 

- Jean Baptiste Jules PIOT, instituteur, domicilié à Maubert-Fontaine au moment du mariage de leurs fils

mariage avec 

- Marie Elisabeth Eudoxie JADOT, sans profession

o Henri Jules Auguste PIOT, agent général d’assurances, greffier de paix, né à Chaumont-Porcien le 22 mai 1879, divorcé de Jeanne Pauline BOUQUAU par jugement du 13 mars 1907

+ Mariage le 19 octobre 1910 à Signy le Petit

o Anna Alina GOBRON, née le 3 décembre 1890 à Signy le Petit, sans profession, père cultivateur

 

o Jean Baptiste Joseph Urbain PIOT, né le 14 juin 1884 à Ecordal, boucher. Affecté au 87ème régiment d’infanterie, il est porté disparu le 27 février 1915 à Mesnil les Hurlus (déclaré décédé par jugement rendu le 17 décembre 1920 par le tribunal de Rethel)

+ Mariage à Foisches le 23 mars 1908

o Marie Ismérie Laure NICAISE, née le 17 août 1885, couturière, père tailleur de pierres.

- Jules Henri Joseph PIOT, né le 6 février 1909 à Saulces-Monclin (noté en marge de l’acte de naissance : « adopté par la Nation par décision du tribunal de Rocroi le 14 janvier 1920)

- Arthur Joseph Jules PIOT, né le 5 novembre 1910 à Saulces-Monclin

Burger Maurice - G12 A16

Descriptif

 

 

 

 

Colonne tronquée, mort d’un jeune homme.

La colonne évoque la virilité.

Demort Marguerite - G12 B6

Descriptif

 

 

Tétramorphe, 4 évangélistes : aigle-St Jean, lion-St Marc, taureau-St Luc, ange-St Mathieu

 

A la croisée des bras, crucifix complet dans un entrelac de tiges de vigne, les feuilles de vigne forment un carré, 3 épis de blé

 

Cartouche ovale dans lequel on peut visser une plaque

 

Dans montants arrondis, grappe de raisin

 

Réalisation : Fonderie Corneau - Charleville - 1893

 

 

Lacaille - G13 A18

Descriptif

 

Croix prune en fonte représentant une épée en forme de croix

 

 

Sépulture d’Henri Lacaille, mort au Champ d’Honneur en 1916, entretenue par le Souvenir Français. Croix de Guerre (2 épées croisées)

 

 

Branche de laurier, symbole militaire

 

 

L’épée placée sur les sépultures des soldats morts au combat soulignait leur bravoure.

 

 

A la croisée des bras, tête de lion avec anneau

 

Généalogie

- Henri Camille LACAILLE, né le 13 janvier 1894 à Signy le Petit, décédé à l’âge de 22 ans le 31 août 1916 à Dompierre (Somme). Il était marsouin au 2ème régiment d’infanterie coloniale. La transcription dans les registres d’état civil de Signy le Petit n’a été faite que le 14 mai 1921.

 

Père : Adolphe Arthur LACAILLE, mouleur

Mère : Marie Adélina MEUNIER, ménagère.

Famille Clouet - G13 A19

Descriptif

 

 

 

Rusticage épicéa avec lierre

Rocaillage

 

 

 

 

Réalisation Leleux-Petit, marbrier à Hirson

Généalogie

 - Léon René CLOUET, né à Forges (Belgique) le 26 juin 1877, mouleur, décédé le 17 mai 1918 à Signy le Petit. Son père était cordonnier. Il a un frère, Arthur Désiré CLOUET, éclusier à Sedan, en 1901.

+ mariage le 27 juillet 1901

- Marie Vitaline BINET, née le 4 décembre 1880 à Signy le Petit, décédée le 24 octobre 1904 à Signy le Petit.

o Léonie Jeanne CLOUET, née le 20 juin 1902, elle meurt à l’âge de 2 ans le 2 juin 1904 à Signy le Petit.

 

++ second mariage le 2 juin 1906 à Signy le Petit

- Marie Félicie JONNIAUX, née le 11 février 1882 à la Croix Bala, hameau de Signy le Petit, père bûcheron.

o Léonie Félicie CLOUET, née le 11 novembre 1907 à Signy le Petit, mariage le 6 avril 1931 à Signy le Petit

o Roland Eugène CLOUET, né le 1er juillet 1915, il décède à l’âge de 9 ans le 8 août 1924.

 

Mme Cholet - G13 B19

Descriptif

Croix ajourée peinte

 Sous le cartouche, socle rectangulaire comportant 5 colonnes

 Le cartouche est surmonté d’un angelot

Sur le montant, arcs brisés simulacres de vitraux, entre 2 pinacles

A la croisée des bras, buste du Christ dans un cercle

Devant, un cœur surmonté d’une flamme et d’une croix, ceint d’une couronne d’épines.

 Le cœur de Jésus-Christ symbolise l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Jésus présente lui-même son cœur enflammé, brûlant d’amour, ceinturé d’épines.

 Le Sacré-cœur de Jésus a fait l’objet d’une dévotion très répandue au XIXème siècle.