La Vaux

Cette rivière a eu un rôle économique important en permettant le fonctionnement de moulins et de filatures.

Au 18ème siècle, elle a connu une activité plus originale pour la région : le flottage du bois. Il s’agissait d’acheminer du chêne destiné à la construction des vaisseaux du Roi à Rouen depuis la forêt de Signy-l’Abbaye. Le flottage se pratiquait de Signy à Pontavert sur l’Aisne. Cette pratique connut de gros problèmes liés à la présence des moulins barrant la Vaux. De nombreux litiges ont donné lieu à des procès. A certains endroits, la rivière a été doublée d’un petit canal pour le flottage du bois, ce canal est même mentionné sur la carte Naudin de 1743.

Le profil de la Vaux a été modifié dans les années 1970, ses rives ont été relevées, ce qui a rendu impossible le passage à gué dans le village.

Ainsi le nom de la rue du Gué Bon Jacques n’est qu’un souvenir de l’époque où les attelages de chevaux traversaient à cet endroit. Le cadastre de 1844 indique cet endroit.

De même, il n’est plus envisageable d’y extraire de la grève pour les constructions. Cette pratique a été utilisée lors de la reconstruction du Moulin d’Azy vers les années 1840, elle avait encore cours dans les années 1950/1960, nul besoin de recourir à des sables de Meuse ou d’Aisne, il suffisait de tamiser ceux de la Vaux.

Chevaux et bovins venaient aussi y boire facilement.